Crises
Changement climatique
Augmentation et volatilité accrue des prix alimentaires
Pénuries d’eau
Augmentation des coûts énergétiques
Propagation de l’obésité
Crises financières
Libéralismes et néolibéralismes
La connaissance humaine est toujours limitée
Un modèle logique irréfutable peut transcender les limites de la connaissance humaine
Les institutions doivent être réformées pour s'adapter au modèle logique
La capacité des États à intervenir dans les marchés doit être limitée
La justice sociale en tant que concept et qu’ensemble de politiques est rejetée comme un mirage
L’individualité doit être reconstruite en tant qu’être isolé et entrepreneurial
Au-delà des néolibéralismes
L’individualité est sociale
Chaque institution promeut certains types d’individualités et rejette les autres
Ensemble, les gens, les institutions et les choses constituent la société
Des communautés d’érudits et des collèges invisibles sont essentiels à la création du savoir
Les marchés sont des formes de gouvernance
Les citoyens instruits sont essentiels à la démocratie ; sans démocratie, la liberté est illusoire
Administration
Modification du rôle et augmentation du nombre des administrateurs
Conversion des administrateurs d’universités en managers
Création de carrières administratives
Croissance des salaires des administrateurs de haut niveau
Croissance de la publicité et du marketing dans les universités et les établissements de recherche
Croissance du nombre des enseignants à temps partiel et vacataires (associés)
Remplacement des sources de soutien financier pour les universités et les établissements de recherche
Universités en chiffres
Enseignement
Du public au privé
Transition du soutien public au soutien privé pour l’enseignement supérieur
MOOC (Massive Open Online Courses : cours en ligne ouvert à tous)
Déclin de l’enseignement des langues étrangères
L’enseignement comme seul moyen de maximiser le salaire
Développement des tests et standardisation des connaissances
Plagiat
Dévalorisation de l’enseignement supérieur
Recherche
Comptabilisation des publications
Comptabilisation des citations
Vérification du prestige des revues
Déclassement des livres et chapitres
Course aux bourses
Fraudes plus nombreuses
Nègres et auteurs honoraires
Citations imposées par des rédacteurs de revue
Accroissement du coût des revues et monopolisation du marché par quelques éditeurs
Conflits d’intérêt dans la recherche
Modifications des droits de propriété intellectuelle
Engagement public et vulgarisation agricole
Déclin du soutien public
Croissance des services privés de type vulgarisation
Un plus grand fossé entre la recherche et la vulgarisation
Déclin de la recherche d’intérêt public
Développement de panels d’experts fortement idéologiques
Conséquences
L’enseignement supérieur se dégrade rapidement
La recherche est de plus en plus dominée par des buts immédiats (souvent économiques)
Augmentation de la domination de l’entreprise dans le processus de recherche
Découragement de l’innovation et de la recherche à haut risque
L’université comme machine de croissance
Universitaires isolés et solidarité organisationnelle
Nos universités et établissements de recherche peuvent-ils faire face à ces crises ?
Quels types d’universités et établissements de recherche voulons-nous ?
Comment pouvons-nous appréhender les problèmes pernicieux auxquels nous sommes confrontés ?
À la recherche d’un futur perdu : quelques propositions spécifiques de changement
Faire des universités et établissements de recherche des lieux (plus) sûrs
Transformer les universités et établissements de recherche en modèles de démocratie, délibération et discours
Aider à construire des sociétés plus durables
Mieux intégrer la recherche et l’enseignement
Reconnaître l’importance d’une érudition lente
Réintroduire les arts et lettres
Enseignement mutuel et vers différents publics
Se comporter différemment
Conclusion : vers un monde pluriel